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lyrics

Refrain :
J’ai reçu ton message par hasard…
Dans les décombres foireux des rues un message porté par les vents
Mes pieds cloués sur le trottoir…
Mais j’aurais beau courir plus vite ça ne ralentira pas le temps

J’ai reçu tout message par hasard, comme on prend une balle perdue
Jette une bouteille à la mer dont le texte écrit n’sera jamais lu
Depuis j’n’ai pas pu m’en démêler, sentiments gonflés à bloc
J’ai pris c’train pour nulle part et traversé les époques
Pas un sou, si pratique quand on veut doubler des caps
A la cloche comme toujours, Smara c’est loin et contre un rap
L’échange n’sera pas possible, c’est le rapt des contrôleurs
Habillé en saltimbanque, j’ai toujours l’air d’un voleur
Mais c’est l’heure, j’les comprends, les vestes boutonnées aussi
Accrochées aux lunettes noires qui cachent c’que leur œil trahit
Envahit par l’espoir autant que par la dépression
Comme Kerouac j’n’ai à offrir que ma propre confusion
Et sur la route j’me débats pour contrôler l’espace-temps
Sachant pertinemment qu’Dame Folie me guette à chaque instant
Et qu’c’est tentant d’y tomber, comme le whisky déforme les choses
Et mène la chasse aux esprits au milieu des venimeuses roses
Mais les causes de ta lettre ne m’donnent pas l’envie d’jouer
Bien que les cartes soient sur la table et que le joker est parlé
Les vœux sont scandés par un président difforme
Pour sa firme empoisonnée l’univers est uniforme
Mais j’affirme haut et fort que la trajectoire est courbe
Que j’parle avec Sitting Bull dans les couloirs d’Abu Ghraïb
Et les rimes viennent de loin, des démons aux visages de chiens
Envahissent les esprits libres pour leurs tracer un chemin
Vers le mal, le scandale s’échappe des mots qui résonnent
Depuis tant d’années et tant de voyelles et de consonnes
C’est pour ça qu’à ta lettre j’ai sauté sur l’occasion
Il était temps que je dégage mes pieds moulé dans le béton
J’ai ancré trop de feuilles qui tombent comme celles de l’automne
Accroché à des principes qui meurent avant d’avoir pris forme
Pris ce train sans bagage, les pensées pleines de mirage
Songeant à ces quelques mots que t’as griffonné sur la page
J’avance, remonte les piges, rencontre les douaniers du temps
Qui m’demande mes papiers mais j’les ai pas évidemment
Alors soudain la dérive, la mission devient abstraite
Dans cette prison relative j’n’espère plus que sauver ma tête
Et des types sans visage me torturent dans toutes les langues
Au milieu de l’arène remplie d’une foule qui les harangue
Un dragon tué à la dague, un esclave fou qui s’envole
Dans quel monde ai-je atterri au milieu d’ce champ de symboles
Hiéroglyphes et paroles, couloirs sombre ou lumineux
Je sais que je suis dans la courbe, mon aspect change ou est-ce mes yeux
Qui déraille comme ce train qui finit par disparaitre
Et moi qui perdu, coincé dans le passé peut-être
Repense à ta lettre qui ne voulait surement rien dire
Trois mots et quelques ratures, t’as eu raison de les écrire
Souvenir crépusculaire doucement porté par les vents
Existence passagère perdue dans le fil du temps

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from Les Premi​è​res Mesures, released January 1, 2009

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