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lyrics

Hey Marylou, toi que la nuit noire d’encre attire
Tu danses quand le soleil se couche car tu ne sais pas où dormir
J’suis le plus grand voleur du monde, j’t’observe, attirante
J’reste aplati dans l’ombre caché sous ma casquette géante
Mon absinthe, enivrante, fera bientôt son effet
M’emmènera sur la piste et m’aidera à mal danser
Mesquinement j’m’avancerais, l’air de rien j’te souris
Sois tu restes impassible, soit dans la seconde tu fuis
Pour le coup j’m’en sors bien même si tu ne m’calcules pas
J’n’ai pas les joues qui piquent ni ton mec sur les bras
Le tube qui s’joue là me rappelle ma jeunesse
Celle où pour danser j’n’avais pas besoin de l’ivresse
Marylou qui nous sauve, nous les excommuniés
Volontaires à l’exil courant des terres brûlées
En jachères, oubliées, j’compte nos histoires de fous
Et tiens le bar la nuit tard sur ce comptoir de saouls

Refrain :
Marylou qui nous sauve quand la musique s’arrête
Quand les derniers bars ferment, que se consume ta barrette
Et que moi j’hurle ici, je me fais voir, je prends mes marques
Qu’est-ce qui te montre que t’es vivant lorsque personne ne te remarques (X2)

Les modules de routine, j’capte quelques automatismes
J’braille quand mes yeux pétillent, ça remplace mon mutisme
Mon corps est pris de spasmes et j’peux plus m’arrêter
J’vois à travers le prisme les canons de la beauté
Les criantes vérités et la rupture s’opère
J’perçois plus le temps j’ai jeté l’horloge à la mer
Ce marécage malfamé porte son cortège de damnés
Danse le ventre affamé dans un univers glacé
Marylou qui nous sauve quand la musique s’arrête
Quand les derniers bars ferment, que se consume ta barrette
Que s’embrouille dans ma tête mes dernières idées
Quand je souhaite casser la tête du dernier de ces minets
Qui t’observe, fatiguée, trainer tes mèches blondes
Là, dans ce caniveau sale sous ce réverbère immonde
C’est l’enfer, certainement, mais c’est c’que les damnés veulent
A quoi sert le paradis si on s’y retrouve tout seul

Refrain (X2)

Marylou, chope ma démence de fou
Les lumières de la ville font briller les égouts
Et moi j’hurle ici, je me fais voir, je prends mes marques
Qu’est-ce qui te montre que t’es vivant lorsque personne ne te remarques
Marylou, c’est l’attaque des sentiments paumés du comptoir
Tu me diras, certains fous peuvent encore nommer ça espoir
C’n’est que l’histoire de la vie et de ces dérives intempestives
J’ai vécu mes pires tragédies en tant que mousse d’un bateau ivre
Tes ardeurs enivrantes dans des troquets enfumés
Le trocson d’une paumée qui cherche juste à se faire aimer
J’t’ai vu allumé la foi dans des foyers où ne couler que l’ombre
Puis t’as fuis, on t’a plus revu, dernier travers d’une rue sombre
J’rentre chez moi dans la pénombre, celle d’un réverbère morose
Des éclats roses dans mon crâne, j’crois bien que j’ai eu ma dose
J’titube, perds mon chemin, rentre à la case fatigué
Mais si t’es disponible demain tu sais où nous retrouver

Refrain (X2)

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from Les Premi​è​res Mesures, released January 1, 2009

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